Après plus de 10 ans,...

Après s'être rendu compte de ce qu'était devenu le monde aujourd'hui depuis qu'il l'avait quitté, Victor se dirigea vers le vallon qu'il avait toujours connu, là où il avait grandit, ici-même où il a forgé son caractère, ici-même où le passé lui as infligé de terribles souffrances.
Après plusieurs minutes de marche depuis Nelem, il arriva enfin, mais ce fut une vision d'horreur qui se présentait sous ses yeux : la chaumière qui l'avait abrité durant près de douze ans, avait été réduit à néant, cela, surement lors de la mort de sa soeur. S'il y était revenu, prenant son courage à deux mains au lieux de disparaitre, il n'aurait eu aucune douleur aujourd'hui.
A genoux, les yeux rempli de colère, le coeur empli de haine, les mains crispées, les dents serrées, il s'exclamant à haute voix. il ne put retenir certaine de ses larmes qui, dès leur sortie, furent séchées par le vent sec de la mer non loin...

"Ils m'ont pris d'abord mes parents,... ma soeur ensuite, et par la suite, détruit mon enfance, et ce peuple aveugle de Lagnaba, on dirait que jamais les démons sont arrivé jusque là il y a longtemps. Ces esclaves font la fête lorsqu'ils ne travaillent pas pour leur gouvernement qui eux dorment sur leurs deux oreilles, au chaud sous la couette dans leur lit d'or et de pierre. Ce monde me dégoutte !!! Et dire que je suis né parmis eux, quelle honte, ma famille fut détruite à cause d'un gouvernement minable ne sachant même pas protéger autre que leur palai, sacrifiant leurs gens pour le bien de leur famille, mais ils ne savent pas,... Non, il ne avent pas que ces personnes qui sont mortes faisaient parti d'une famille.
Ce monde va à la perdition, et à la destruction, et bien que je veuille la disparition du Mal démoniaque, le gouvernement est un mal moins pire, mais tout aussi dangereux.
Ce peuple piteux voit en le gouvernement la liberté, la paix, mais ils font fausse route !"

Relevé, Victor alla vers les ruines restantes, espérant trouver un quelconque objet, un souvenir, ou quoi que soit. Malheureusement, il ne trouva rien d'autre que des ossements, surement des animaux morts ici par l'odeur putréfiante des démons et des cadavres. Malgrès cela, il s'asseya au milieu des décombres et ossements, fermant les yeux, son souffle calme et paisible, sa respiration lente et sereine, il se remémorait ses doux souvenirs d'ici, de sa vie, de son passé...

Plusieurs heures passèrent, aussi calme, il se releva, rammassa ses minces affaires, puis se dirigea là où le vent le porterait, en direction du désert, surement seul lieux de solitude et de paix encore aujourd'hui, à moins que la guerre n'y soit déjà...