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Swanilda Swarovski
Paysan
Swanilda Swarovski


Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 01/08/2007

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MessageSujet: Départ   Départ Icon_minitimeMer 29 Aoû - 12:44

Dans la forêt dorée, en ce magnifique été de l’an 2000, la faune et la flore s’épanouit dans la chaleur de ce splendide soleil. En suivant ses étroits chemins terreux et dorés qui commencent à la lisière de cette abondante végétation, vous arrivez dans une immense ville. Elle est connue des grands marchands de passage, des poètes, des danseurs, des vendeurs d’esclaves, des voyageurs et nomades…Et, dans cette ville, un château de grande taille la surplombe, c’est ici la résidence du comte des Elfes Sylvains. C’était un homme charmant, il était très apprécié par le peuple. Mais, ce qui fascinait le plus les habitants de cette ville, c’était le mystère et la beauté qui se dégageait de son unique fille. Toute la douceur, la grâce, la gentillesse, la générosité représentaient cet être magique et qui semblait insaisissable. Son père était toujours fier d’elle et ne cessait de lui répétait à quel point elle était belle ainsi qu’une phrase que la jeune fille connaissait sur le bout des doigts :

« Tu ressembles à ta mère… »

Cependant, en se réveillant ce matin là, le comte ne l’avait point trouvé. Encore partie dans ses folles aventures pensa celui-ci. Après avoir travaillé toute la journée, l’homme s’assit sur son grand fauteuil. Le soleil commençait à se poser sur les arbres. Puis, il ferma les yeux pour se remémorer cette femme qu’il avait tant aimé… Mais quelqu’un vint perturber sa rêverie : l’énorme porte claqua et laissa entrer un des gardes. Ce dernier s’approcha de son maître et déclara :

« Messire. Les cuisiniers viennent de me dire que tout est prêt pour la cérémonie. »

« Parfait ! Dites-leur de se préparer pour son arrivée… Elle ne va pas tarder… »
Répondit le comte.

Aujourd’hui était un jour de fête dans la ville : la fille du comte, Swanilda, allait fêter ses vingt ans. Tout le monde était au courant, et le comte avait fais préparer un énorme banquet, pour inviter tous ses amis.
Une fois que le garde avait quitté la salle, le roi se remit dans ses rêves…

Swanilda galopait sur Ombre, gaiement, tandis que son loup la suivait de près au pas de course également. Ses magnifiques cheveux bruns flottaient au vent, souples, étincelants. Elle souriait, comme toujours, aurait dit alors son père. Elle était habillée comme une paysanne (elle détestait ses grandes robes lourdes de « princesses » qu’elle trouvait très encombrant). Si vous l’auriez rencontré dans ses bois durant l’une de vos cueillettes, vous n’en auriez pas cru vos propres yeux. A première vue, vous l’auriez prise pour une fée, puis pour un ange, et après pour une déesse. Certains habitants de la ville disaient, même, que c’était une réincarnation de Dame Nature. Ce groupe courait donc en direction du château. Toutes les personnes les regardèrent lorsqu’ils passèrent brusquement devant eux… Les portes du château s’ouvrirent dès son arrivée. Elle descendit de son étalon, et l’emmena à son box. Puis, la jeune femme gravit les grandes marches de marbre, ouvrit la porte : il n’y avait personne dans le château, il semblait … vide.
« Papa ! Je suis là ! Mme Coucenmiller ! »
Après avoir fait les salles les plus importantes, il n’en manquait qu’une : la salle des cérémonies. Elle ouvrit la porte, et un concert de cris et hurlement s’éleva d’un coup. Tout le monde disait :
« Bon Anniversaire ! »
« Joyeux anniversaire ! »

Puis, son père s’approcha d’elle, posa sa main vieillit par le temps sur son épaule. Et dit :
« Qu’est ce que tu es grande maintenant…Tu… »
« …Ressembles à ta mère ! » Dit la jeune femme automatiquement, souriante.
« Non, je voulais dire seulement, que tu étais encore plus belle que ta mère. »

Emue, Swanilda ne sus que répondre et se consentit d’un sourire resplendissement et d’une petite larme au souvenir douloureux de sa mère.

Ensuite, s’ensuivirent un grand banquet et un magnifique bal. Le soir, tout le monde rentra chez lui. Et, Swanilda resta, seule, avec son père. Un grand silence régnait dans cette grande salle. Puis, ce fût son père qui le rompit :

« Ma chérie. Tu as désormais vingt ans. Et, comme le veut la tradition des Elfes, tu te dois de trouver un mari pour tes vingt ans. »

« Mais, père, avec qui ? Je ne veux pas entendre parler de mariage. »

« Pourtant, il le faut, tu as pour devoir de trouver un mari, et, tu as une semaine, comme la tradition l’exige. Ce serait faire déshonneur à notre rang. Nous pourrions perdre notre grade dans cette haute société. »

« Je comprend, père. Cependant, je ne sais où je pourrais le trouver. »

« Je te laisse libre choix de partir de la forêt dorée, si tu le désires … »

« Mais… Où aller ? »

« Je ne sais pas ma fille. C’est à toi, il me semble, d’en décider, c’est ton avenir. Je vais aller me coucher, je te laisse réfléchir…»

Le vieil homme embrassa sa fille sur le front, et sortit de la salle, la laissant seule face à son destin…Swanilda ne répondit pas, et, réfléchit. Elle se rappela alors, étant adolescente, d’avoir sauvé un jeune homme, qu’elle avait trouvé blessé. Il était resté une nuit, le temps de reprendre des forces. Le lendemain matin, il l’avait embrassé, et lui avait promis qu’ils se reverraient. Elle ne connaissait pas son nom. Elle ne savait pas où il habitait. Elle réfléchit, encore, et se souvint de sa meilleure amie étant petite : Guilaad. Elles avaient longtemps joué ensemble. Et Swanilda se remémorait leurs bêtises, aventures, mésaventures très souvent.

« Je vais aller voir Guilaad. Elle, saura me comprendre et m’aider. »Chuchota – t- elle.

Swanilda savait que que cette décision était un peu rapide, mais elle n’avait qu’une semaine. Guilaad habitait au château de Blackcastle, lui avait – on dit. Swanilda n’attendit pas un instant de plus. Elle se leva. Et, soudainement, elle marcha en zigzagant, elle avait mal à la tête, elle sentit une présence maléfique dans la salle… Elle eut un flash : un homme vêtu de noir lui souriant et d’une grande laideur… Les lumières de la salle s’éteignirent peu à peu… Swanilda ne voyait qu’une flaque noire devant elle. Et, aussi vite que son malaise était apparu, il disparut, et les lumières se rallumèrent. Swanilda courut rapidement en direction de sa chambre. Elle prit une sacoche, y rangea de l’argent, du pain, et mit un couteau à sa ceinture en cuir. Elle enfila une grande cape verte que ces amis les hauts elfes, lui avaient offerte à l’occasion de cette cérémonie. Puis, la femme se dirigea vers la chambre de son père, elle écrivit une longue lettre pour lui expliquer son départ. Et elle descendit les marches le plus vite possible, enfourcha son cheval.

« A Blackcastle » Lui chuchota – t – elle.

Son loup grimpa sur ses genoux, Ombre galopa, pour s’enfoncer dans le noir de la forêt.

En cette merveilleuse nuit d’été, on entendait le bruit des sabots martelant le sol.
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