L'arrivé d'Aragorn

Aragorn s'approcha de Blackcastle, mais la ville semblait être sur ses gardes, surement à cause du massacre qui s'était déroulé au chateau la veille au soir. Aux portes, il n'y avait pas qu'un ou deux gardes, une dizaine au porte s'y trouvaient, les deux tours de guets de chaques côtés étaient rempli de trois archers. Armés, les gardes au sol, s'approchèrent d'Aragorn. Celui qui semblait être le chef de cette garnison prit la parole.

"- Excusez-moi monsieur, mais une fouille est exigé, si vous refuser, je vous verrai obligé de repartir, et si vous opposez une quelconque forme de résistance, le cachot sera votre dernière demeure."

Aragorn ramena sa main vers le dessous de sa cape, des doigts, il effleura le fléau qu'il avait à sa ceinture, le retirant, il le pointa vers le garde qui commençait à reculer légérement. Aragor lui adressa un sourire assassin, son regard se fit perçant, l'énorme boule de métal siffla à travers l'air chaud de Blackcastle.

"- Vous me le renderez à ma sorti évidement ? J'y tiens plus que tout, comprenez-vous messire le garde.

- Oui, bien sur, j'en prendrai soin..."

Raclant sa gorge, le garde demanda à ses hommes de le laisser passer. Tous s'écartèrent, laissant l'homme en noir entrer.

*Stupide gardes, il suffit de leur donner une arme impressionante, et ils en oublient le reste. Il me reste au moins deux ou trois poignards, même si mon arme favoris n'est plus sur moi...*

Se mettant à rire seul, certain marchands le regardèrent comme une créature étrange sans savoir qu'une part de lui l'était réellement du point de vue de la créature...
Il se dirgea ensuite vers un endroit où il pourrait passer inaperçu, à grand contre-coeur, se fut une auberge qui l'abriterai, là où tout le monde entre et sort. C'était le pire endroit pour une personne n'aimant pas l'être vivant.
Une fois entré, il alla s'asseoir au fond de la salle, adossé contre le mur près d'une fenêtre, regardant du noir de ses yeux le monde grouillant. Jambe étendu, il écouta une conversation à une table à côté :

"- Il parait que l'homme de la boucherie d'hier au chateau n'a toujours pas était retrouvé par l'armée, il parait qu'il est en cavale avec une elfe.
- Oui, il parait que l'elfe est une personne qui s'était introduite dans le chateau peu de temps auparavant. L'un d'eux doit être un lycan, on a retrouvé des traces de dents.
- N'empêche, l'homme a eu du courage pour se faire tout ce beau monde, et après ils se ventent d'être les élites du royaume de Blackcastle. Moi je te dis, avec des types comme eux, notre sécurité n'est plus réelle face à des homme comme cet humain."

Aragorn les écouta, amusé, parler de ce drame.

*Et bien, cela confirme ce que je pensai, l'homme c'est ce Victor, l'elfe c'est l'elfe qui dormait, quant à ce "lycan", ce n'est personne d'autre que le loup. C'est fou ce que les rumeurs peuvent inventer de très bonnes histoires*

Après avoir prit un cours repas, il se leva, prononçant ces quelques mots aux deux personnes :

"C'était pas un lycan, mais une loup, ou je crois que c'était une louve d'après sa fourrure plus douce,... bonne soirée"

Aragorn laissa les deux hommes surpris de ce qu'il venait de leur révéler. Il n'entendu que quelques mots encore :

"- Il aurait donc vu le lycan ?"

D'un air de désespoir envers ces deux pauvres hommes, il traversa la taverne, payant la nourriture, il demanda une chambre pour la nuit...

La nuit se passa sans problème, si ce n'est le bébé qui pleurait dans une chambre à côté, il aurait bien voulu aller le calmer, mais il était trop fatigué pour faire couler le sang. Le lendemain matin, il sorti de l'auberge, alla à l'étable, dans le dos de l'écuyer, il grimpa sur un cheval aussi noir que ses vêtements, ajusta son foulard sur le nez, prêt à affronter une tempête de sable. Il se dirgea vers la sortie, là, le garde l'attendait encore...

"- Bien le bonjour monsieur, vous reprendrez votre arme ?
- Volontier, elle m'a trop manquée pour que je l'oublie, une nuit sans être utilisé, c'est pas super... Merci"

Le garde la lui renda, et lui fit signe de partir, le plus vite possible avant que l'arme soit impatiente d'être réutilisée...

Aragorn se dirgea là où le vent l'emmenerait.