Les deux amoureux...

Victor et Swanilda continuait leur envolé dans les airs. Elle avait entendu la question de celui-ci mais n'avait répondu que par un sourire qui exprimait parfaitement son idée... Peut être pas assez pour lui. Elle regardait la terre, l'eau, la vie qui se trouvaient sous eux. Un paysage magique et envahissant se dessinait au fur et à mesure. Pour la première fois de sa vie, la princesse se sentait libre d'aimer, de penser et de faire ce qu'elle voulait. Le vol gracieux et majestueux du phoenix embelissait son envie de liberté. Ils passèrent une grande partie de l'après midi à rencontrer des nuages et d'autres oiseaux qui volaient à côté d'eux.
Donc, ils arrivèrent enfin, sur une petite clairière qui aboutissait à un grand lac. Les phoenix les déposèrent docilement sur la terre. Swanilda les carressa.

"Merci maîtres de la nature... Vous nous avez permis de vivre enfin libre. Tout comme vous, vous l'êtes désormais... " Elle dit tout cela en elfique.

Les magnifiques oiseaux poussèrent un sublime cris, et partirent en quelques battements d'ailes. Swanilda se tourna vers son bien aimé et le regarda tendrement, attendent avec impatience sa réaction...

Tout au long du chemin, Victor avait observé avec intention le paysage : Jamais de ce point de vue il ne l'eu vu, toujours de la terre il l'avait vu, mais à présent, du ciel, il avait plus belle vue. Les deux immenses magnificences couleur de feu l'avaient déposé, lui et Swanilda, dans une clairière, aussi belle que verte, aussi spatieuse que magique. Au loin, un gigantesque lac refletait le ciel azur, certaine ombre délimitaient encore le vol des deux phenix à présent envolaient vers l'inconnu.
Revenu à ses esprits, Victor croisa le regard de la princesse, longtemps, les regards restèrent plongé l'un dans l'autre, mais il en fut vite brisé. Victor perdi son regard dans les touffes vertes d'herbes tendres et fraiches, ouvrant la bouche, il s'exprima :

"Je ne voudrais pas faire une erreur, même si, je suis ravi d'être ici, avec vous.
Mais, que pouvons nous faire à présent ? Vous voii plongé dans un monde que vous ne connaissez pas, dans un monde qui ne vous connais pas. Trop longtemps, trop longtemps j'ai connu ce qu'est ce monde, trop longtemps j'ai connu ce qu'elle apporte aux hommes. Guerre, peur, désastre, je ne veux pas que vous connaissiez cela aussi. Mais c'était votre choix, celui de me suivre là où je vous suivrai, d'être avec moi là où je serai tout comme je le serai avec vous... Peut être ne comprenez-vous pas mes mots, je ne sais pas...

Retenez seulement que je suis heureux d'être avec vous, je vous aime..."

Victor avait laissé remonter son regard jusqu'au yeux de l'elfe, il la regardait enfin à nouveau. A son comportement, on pouvait apercevoir sa tristesse, mais encore plus son immense joie.

La princesse sourit, heureuse, de ce qu'il avait dit il y a quelques instants. Elle ne dit mot encore un fois, mystérieuse, elle le regarda. Elle se détourna et traversa gracieusement la clairière. L'elfe écarta des liannes sur son passage, et elle arriva devant le lac pur. Il reflétait les arbres qui entouraient le bord du lac. Elle sentit Victor arrivait près d'elle, elle prit la main dans la sienne et chuchota:

"Je t'aime" L'elfique était la plus belle langue d'earthnowais, on aurait dit une chanson qu'avait prononçée la jeune femme.

Ses cheveux flottaient au vent, ses yeux pétillaient de joie et d'amour. Elle se sentait si bien à ses côtés. Des cygnes étaient posés sur l'eau délicatement. on auait cru des danseuses se déplaçaient au rythme du vent, telle la musique. Swanilda savait ce qu'elle voulait faire... Ils allaient se marrier en secret... Soudain, les cygnes commencèrent à se transformer, belle et bien en danseuses. Elles flottaient gracieusement sur l'eau... C'était un vrai spectacle qui se dessinait devant leurs yeux. La princesse lâcha la main de son prince, et posa son pied sur la surface de l'eau. Elle posa le second: elle se trouvait debout sur le lac! Puis, elle s'approcha des danseuses et se méla à elle. Elles dansaient gracieusement sur le lac, légères, magiques... Puis, petit à petit, Swanilda se mit à chanter. De plus en plus, les danseuses s'envolaient dans les airs, pour ne plus revenir, jusqu'à ce que Swanilda se retrouve seule sur l'eau. Elle chantait et dansait. Et, enfin, elle se coucha sur l'eau à la fin de la chanson et s'endormit. Elle commença à s'enfoncer dans l'eau jusqu'à être noyer totalement...

[pour les personnes qui aiment les belles musique et qui veulent plus facilement s'impreigner de ctte atmosphère bizzare que je vous décrit, écoutez donc cette musique... ]

http://www.radioblogclub.fr/open/147045/enya/Enya%20-%20%20lords%20of%20the%20ring

Plongé dans ce surprenant spectacle, plongé dans la magie. Mais au plus profond de son être, il ressentait une chose plus forte, quelque chose allait se passer, mais il ne savait ni quand, ni où, ni encore moins le but ainsi que la fin, mais un mauvais pressentiment naissait en lui. Cependant, les cygnes lui en faire oublier ce sentiment, regardant Swanilda tel un ange, il perdu son regard profond dans la splendeur, la lumière omniprésente, atteignait ses yeux sans leur infliger aucune souffrance. Le ciel bleu, se découpait parfaitement du lac azur, seules des ombres dansantes s'élevaient dans le ciel jusqu'à disparaitre. Fermant les yeux, Victor ressentit au fond de lui, une ancienne sensation de bien être, toute la magie que dégagait ce lieu pénétrait chacun de ses tissus musculaires, rafraichissant sa peau, son coeur, enfin il retrouva une paix intérieur, comme celle jadis de Lagnaba. Le long de son corps, de curieux éclairs blanches aussi fini qu'invisible, levant ses mains de chaque côté de son corps, les bras dans un sens opposé, sa tête se leva doucement, certaines de ses méches de cheveux se mirent à flotter légérement, un sourire apparu, suivit d'un plissement des yeux en signe de satisfaction. Tout à coup, ses yeux s'ouvrir vivement, fixant un point qui semblait ne pas être présent, au bout de ses doigts, des flammes s'agitèrent nerveusement. Son sourire s'effaça, les yeux roulèrent à droite, puis à gauche, de haut en bas, il scrutait le moindre détails, la moindre bête, le moindre brin d'herbe, le moindre souffle du vent. Et en une seconde, il se retourna, oubliant la vie, ce qu'il est, ce qu'il était, et celle qui était avec lui. Les flammes le chatouillaient dans la main, de plus en plus fort, le démangeaient, celles-ci grandissèrent, atteignant bientot la forme d'une boule unique, dont trois autre plus petite tournées autour...

*Il approche.*

Se retournant, reprenant conscience, il regarda d'un oeil d'effroi la princesse qui avait à présent disparu sous l'eau, paniqué, il s'écria de toute sa voix :

"Swanilda ! Non !"

Il se précipita jusqu'au bord du lac, sautant à l'intérieur, il entama la recherche de la princesse, la tête pleine de pensées, plus noires les unes des autres. Cherchant du regard, essayant de comprendre de l'esprit, il n'aperçut rien, seule une lumière brillait devant lui, il s'y dirigea :

*Swanilda ! Reviens ! Bon sang, il approche, un sentiment de peur et d'effroie m'envahi... Swani...*

Victor s'immobilisa, les yeux stricte, le visage marqué, il ne bougea plus, se laissant contre son grès, s'enfoncer dans l'eau profonde, sans pouvoir remuer, mais conscient...

Alors que le corps de l'homme s'enfonçait dans les abysses, une force l'entraina vers la surface, trempé, inerte, le corps flottait au dessus de l'eau, tout autour de lui, de finnes lumières blanches remuaient doucement.
Sur la rive, un homme, dans un vêtement noir, capuche mise, seul deux yeux étaient perçu, déchirant la sombre silhouette.
Une de ses mains tendu dans la direction de Victor remua, étrangement, l'homme inerte se posa doucement sur la terre ferme, suivant les gestes fait par l'ombre.
Victor ouvrit les yeux.

"Vous voilà enfin, après tant d'année, nous nous retrouvons, mais à présent, la mise à changer, j'ai besoin de vous, mais pas seulement, l'elfe, qui est ici, elle est dans la même situation, mais n'ayez crainte, elle sait ce qu'elle fait, elle ne se noyera pas, ou pas ici."

Un sourire se dessina d'un coup, relevant ses bras, attrapant sa capuche, il la relève, laissant apparaitre une tête que Victor ne semblait pourtant pas connaître, mais qu'il connaissait d'après l'ombre.

"Je vois votre regard incompréhensif, oui, je ne suis plus moi-même, c'est vrai, mais nous nous sommes déjà rencontré, il n'y a pas si longtemps que ça pourtant, vous ne vous souvenez donc pas ? Une oasis, une elfe qui dormait, un homme blessé, adosé à un chameau... Oui,... vous vous en souvenez à présent. Certe, j'ai changé, mais ma mémoire est resté la même, ou plutot, j'ai encore mémoire de mon ancienne mémoire."

La jeune elfe entrait peu à peu dans l'eau profonde. Elle ouvrit ses yeux: elle se trouvait sous l'eau et elle... respirait. Swanilda regarda ses pieds... ils étaient devenus une queue de poisson. Elle trouva cela très étrange, elle essaya d'avancer, et remarqua qu'elle avançait commme une sirène. Elle s'arrêta une nouvelle fois et regarda son corps: il n'avait cependant pas changer: à part qu'elle se retrouvait nue. Elle réfléchit et trouva cette transformation bien bizzare. Elle était très curieuse, et voulut regarder un peu plus longtemps la vie qui s'épanouissait sous l'eau. Elle nagea un petit moment, et remarqua une grotte très en profondeur.

*Je devrai allé retourner auprès de Victor... Cependant, quelque chose me dit que cette grotte me changera la vie...*

Elle descendit encore et s'engouffra dans le trou noir. Puis, quelques mètres plus loin, elle vit une grande lueur: des milliers de diamants scintillaient autour d'elle. Elle s'avança, voulut en prendre un, mais... elle sentit soudainement ses poumons se remplirent d'eau...

*Que se passe-t-il?*

Elle baissa les yeux: elle n'avait plus sa queue de poisson! Elle se noyait... Elle s'évanouit, et, se qu'elle vit avant de fermer ses yeux:un homme vêtu de noir... Qui s'approchait d'elle et la carressa. Elle ressentit une douleur atroce.

Heureusement, comme vous pouvez le penser, elle ne mourera pas de cette façon, elle fut remonter par une créature marine qui avait ressenti sa détresse. Il la ramena à la surface du lac et la posa au bord. Swanilda avait d'énromes cicatrices sur son corps nu. Elle avait cependant un objet dans sa main...

Présent, mais encore inconscient, ce n'est que quelques minutes plus tard que Victor recouvra la raison et le controle de ses actions, secouant la tête, il observa l'homme qui se dressait devant lui telle une statue de marbre noire. Le regard méprisant, l'ombre le regardait, mais Victor n'en fit aucune manière, il retourna sa tête, à la recherche de l'elfe qu'il aimait. L'eau paisible ne pouvait laisser paraitre où elle était, cependant, peu après, une main remonta à la surface, comme tiré vers le haut, tout comme lui l'avait été. Se retournant vers l'homme mystèrieux, il le regarda, soufflant de colère, mais libérant sa peur, il se précipita aussi vivement vers la jeune femme qui venait d'immerger.
S'agenouillant à ses côtés, il posa sa main sur les blessures de l'elfe, les longeant, elles n'avaient pas l'air mortelles, mais pas bénine non plus, il déposa son manteau sur Swanilda, attrapant sa main, la serrant. Il changea de geste, cette fois-ci, il l'a pris dans ses bras, et alla la déposer, dos contre une pierre lisse et ronde, non tranchante.
Prenant le pouls, il détourna le regard vers cet hmme qui les regardait.

"Oui, je sais qui tu es. Mais tu sembles ne pas te souvenir de tout, à moins que tu me caches quelques choses, tu dis m'avoir vu il y a des années, cependant, quand tu dis que l'on s'est vu à l'oasis, c'était il y a moins de deux semaines, problème, ou erreur. Peut importe, est-ce toi qui nous as ramener sur la terre ferme ? Surement, oui, mais est-ce toi qui as tenté de me noyer en bloquant mes gestes et ma respiration ?"

Attendant une réponse qui tardait à venir, il tourna une nouvelle fois ses yeux vers l'elfe, attrapant les deux mains, il senti une chose, solide, dans le creux de ses doigts, regardant avec plus de soin, il observa un curieux objet, mais étant dans la main de Swanilda, il ne voulu en savoir plus, et l'oublia.

Aragorn fit un pas en arrière, surpris de ce qu'il avait laissé échapper, il ne s'en était pas rendu compte. L'homme était à genoux aux côtés de l'elfe, mais Aragorn ne bougea pas, restant à quelques mètres.

*Comment se fait-il qu'il est aperçu une erreur que je n'ai même pas vu. Et son comportement n'est pas celui d'une personne qui est surpris de revoir une personne qu'il a rencontré sans savoir qu'il la reverrai.*

"Euh,... Oui, c'est moi qui vous ai ramené sur la terre ferme. C'est moi également qui vous ais bloqué, je craignais que vous ne vous retournez contre moi. Mais en aucun cas, je voulais que tous deux vous ne vous noyés."

aragorn s'approcha doucement des deux autres, s'asseyant sur le sol, il retira sa cape qui recouvrait son corps de toutes parts. Oubliant les deux autres, il ferma les yeux, essayant de retrouver la mémoire qu'il avait perdu, s'il avait dit des années, il y avait une raison, il l'avait donc bien vu des années, mais quand...

... Réouvrant les yeux, Victor n'avait pas bougé, Aragorn lui adressa la parole :

"Je ne retrouve pas ce qui me manque, tu as raison, ma mémoire ne doit pas être si complète que je ne le croyais. Peut être que si je te dis mon nom tu t'en resouviendra, mais non, si je suis celui que tu avais vu à l'oasis, tu aurais du te rappeller de mon visage."

Posant ses mains sur son crâne, une atroce douleur le brulait dans le fond de sa tête...

"Vous aviez raison en disant que j'aurai pu me retrouner contre vous, il y avait de quoi. Mais laissons, c'est du passé, cependant, il me faut trouver des soins au plus vite, pour elle..."

Victor caressa du revert de ses doigts la joue froide de Swanilda, les yeux fermés, la bouche encore souriante malgrès tout...

"Faisons vite, qui vous dis que je ne vous ai pas reconnu, mais je voulais être seul, je le devais, pour elle, et pour moi. Nous suivre, aurait été une erreur de votre part. Je vais vous raconter une histoire, peut être vous éclairera, ainsi que moi.

C'était lors de mon dernier combat, le dernier combat que j'ai mené avant ma démission. La nuit était noire, seuls les flambeaux de mes hommes laisser paraitre une lueur dans les ténèbres, marchand, en tête, rien ne laisser envisager qu'un combat allait se diriger là, mais ce fut le plus important de toute ma vie, même peut être le plus difficile, la plus glorieuse victoire que j'ai remporté. La lune avait disparu, le ciel étoilé n'émettait aucune lueur d'espoir, mais mes hommes savient que derrière les montagnes que l'on apercevait au loin, la paix les retrouverai, même si le futur prouva le contraire.
Alors que l'on marchait, prêt à voir la mort face à nous, un flèche fusa dans le ciel, transperçant l'armure d'un de mes soldats sans qu'il n'eu pu voir nos ennemi. Chacun à son poste, assis et attntif sur nos chevaux, la main sur nos armes, la seule source de lumière dansl'autre, nous avancions à présent au galop, on pouvait entendre à présent le mugissement des troupes démoniaques.
La nuit passa, une immense quantité de sang fut versé, les corps au sol, les armes non loins à terre, le combat était proche, malgrès le sacrifice d'inombrable soldats courageux, et c'est là que je l'ai vu, surplombant une des collines, observant la scène, nos regards se sont croisés quelques instants, mais le sien s'en détourna, et il prit le chemin inverse. Dans la nuit, je n'avais pas vu son visage. A présent, vous voyant devant moi, plus réveillé que la dernière fois, je suis certain que cette ombre dans la nuit, c'était vous."

Victor avait raconté cette histoire sans regarder une seule fois l'homme, son regard statisque sur le corps de l'elfe...

Aragorn ne comprenait rien, et ne souvenait absolument pas de cette histoire, jamais il n'aurait pu oublier un tel jour s'il s'était réalisé, une bataille de cette envergure ne peut s'effacer d'une mémoire comme cela.

"Non, je suis navré, ce n'est pas moi qui était là. Mais assez parlé, je dois vous expliquer la cause de ma venu, vous devez vous douter que je ne suis pas là par le fruit du hasard. J'ai besoin de vous, j'ai besoin de vous pour une mission que je dois réaliser, ne vous inquiétez pas, je connai vos sentiment, et cette mission n'est en aucun cas en rapport avec le gouvernement ou une quelconque forme de pouvoir, cela est personnelle, je vous le promet.
Je ne peux pour autant vous réveler plus de détails, pour le moment..."

*Je crains que sinon, vous ne viendriez pas avec moi*

"Si vous acceptiez de m'accompagner, je peux au moins vous dire que nous nous dirigerons vers Castellon. A vous de choisir..."

Aragorn regarda de sa place l'homme qui était agenouillé aux côtés de cette elfe.

"L'elfe aussi peut venir, cela va de soie, j'attend votre décision."

"Je ne peux vous suivre, du moins tant que ma bien aimé reste à terre sans soin. Sauf s'il y a là où nous allons médecins et soigneurs, je prendrai la route de Nelem, même si je jura de ne jamais y retourner."

Toujours sa main dans celle de l'elfe, lui caressant sa douce joue, Victor regardait la princesse de ses yeux suppliant son rétablissement...
Enfin il se leva, regardant tout autour, il fut prit d'un certain remord : emmené là grâce aux deux phenix, il n'avait pu ramener un moyen de transport, ni pour lui, ni pour elle. Son chameau, bien que non vraiment à lui, lui manquait, aussi bien sur le point de transport, que sur le point affectif, il avait apprit à le connaître, tout comme le cheval noir et le loup de Swanilda qui avaient eux aussi été laissé à la forêt dorée. Dans son esprit, il chercha un moyen qu'il trouva rapidement...

"Dîtes moi, vous avez dit, Castellon ? Cela fait un sacré bout de chemin, ne trouvez-vous pas ? Avez-vous quelques montures que se soient pour rendre le trajet plus rapide et moins fatiguant ?"

*Et puis, de toute façon, je suis certain qu'il y aura des centres de soin non loin de là où nous nous rendrons, ou même sur la route que nous emprunterons.*

Levant la tête vers le ciel, un souffle d'air fraît entra dans ses cheveux, flottant, le ciel bleu, le soleil présent mais non douloureux, la journée avait retrouvé sa teinte naturelle...

Durant tout ce sommeil long et pesant, la jeune elfe avait rêvait, cependant non un beau rêve, nous nomerions cela plutôt un cauchemard.

Swanilda se trouvait dans un forêt, ele ne savait laquelle. Elle se promenait, seule, elle cherchait de quoi manger pour ictor et un étranger qu'elle ne reconnu véritablement. Elle était donc en quête de nourriture. Par rapport à l'habitude, Swanilda semblait fatiguée et très maigre. Elle portait au cou un étrange objet, représentant une louve et une elfe. Swanilda portait une robe blanche, longue et qui lui collait au corps. Soudainement, ele sentit une ombre noire et pesante. Le ciel s'asombrissait au fur et à mesure de ses pas. Elle se retourna: l'homme en noir se trouvait derrière elle, elle sursauta...


Et, elle se réveilla en sursaut, le souffle haletant. Elle vit alors le visage d'un ange qui lui souriait:

"Victor!" Dit-elle, en souriant.

Elle voulut bouger pour le serrer dans ses bras, mais ses forces l'en empêchèrent. Elle le regarda, donc, et sourit, si heureuse de voir un si bel homme devant elle.

Regardant le ciel et les nuages qui commençaient à couvrir l'horizon, Victor se retourna vivement, regardant l'elfe qui venait de reprendre connaissance. Voyant qu'elle avait du mal à se relever, il se précipita à ses côtés, oubliant l'homme qui se dressait à quelques pas de là. Attrapant sa main, il la serra dans ses bras, quelques larmes, de joie ou de tristesse sans pouvant être réellement définis. sa joue contre la sienne, il déposa un doux baiser sur cette pomette précédente.

"Tu m'as fait peur Swanilda, sa va bien ? Mieux ?"

Victor ne trouvait les mots, se contentant de regarder l'elfe, suppliant de ne pas la perdre, ni même des yeux. Il voyait bien la détresse, et l'essouflement de la princesse, mai il n'y pouvait rien y faire, espérant que cela serait bénin, il essaya de chasser de son esprit cette impression.
De plus, sans se rendre compte, lui qui avait toujours vouvoyé Swanilda, l'avait tutoyé...

"Pourrez-vous vous lever ? Nous devons prendre la route, vite, mais seulement si vous êtes en possibilité de vous déplacer de vous même, sinon, je ne bougerai pas d'ici, je resterai à vos côtés."

On entendait au loin les cris de deux oiseaux, rentrant dans leur nid, à l'approche d'une tempête imminente...

Swanilda regarda l'environnement autour d'elle: il y avait un homme près d'eux qui la regardait bizzarement. Elle semblait l'avoir déjà vu... L'oasis, c'est vrai. Elle le dévisagea: il portait un manteau noir...Elle n'aimait pas énormément cet homme. D'ailleurs, elle se demandait pourquoi il se trouvait ici. Mais bon, peu importe, elle était avec Victor, c'était l'important. Elle le regarda, alors, le serra dans ses bras. Elle aimait sentir sa chaleure contre elle. Elle sourit et lui dit:

"Ne t'inquiète pas pour moi, je vais me relever... Tout va bien..."

Elle le lâcha, et, avec beaucoup de difficultées s'assit sur le cailloux. Elle regarda une dernière fois le visage de Victor avant de se lever, de toutes ses forces. Elle sentait la douleure dans ses jambes. Elle tituba un instant et s'aggrippas sur l'homme de l'oasis pour ne pas tomber. Elle le regarda et très confuse dit:

"Euh... excusez moi... Monsieur."

Elle se marcha, pour récuprérer la couverture par terre: elle était, disons... nue! Elle l'enfila rapidement, mais remarqua que cela ne changer pas grand chose...

"Victor... Quand nous serons en ville, il faudra penser à m'acheter des vêtements..."

Dit-elle en rigolant. Puis, elle sourit, quelque peu gênée...

Victor sourit à nouveau, détournant le regard, rouge aux joues. Le temps n'allait pas tarder à laisser place à un orage. Rassuré, il se dirigea surement vers l'homme, pouvant à présent le toucher si l'envie le prenait.

"Messire, nous te suivons, passe devant, s'il y a un piège, tu aura le plaisir à gouter à ma lame le premier, quel est le moyen de transport ?"

D'un air et d'une voix calme mais stricte, Victor alla rammasser les affaires déciminées un peu plus loin. Revenant, il regarda surpris la scène qui se éroulé sous ses yeux : trois autruches, se tenant fierement, se trouvaient devant lui, il s'en approcha doucement, mais fut surpris de ne les voir s'enfuir.

"Dîtes-moi monsieur, cela sera notre moyen de locomotion ? Au moins, nous serons arrivé à Elinav dans peu de temps, deux heures maximums. Parfait, plus vite ce que vous voudriez de nous sera fait, plus vite nos chemins se sépareront."

Le soleil commença à être couvert, même si les nuages étaient en dessous, une douce pénombre envahi la plaine, le lac, précédement bleu, vira au gris. Fouillant dans son sac, il en ressorti un gros manteau...

*Mon dieu... Je ne l'avais ressorti depuis Lagnaba... Tu me manques, tellement...*

S'approchant la tête basse pleine de sentiments, Victor tendit la veste de fourrure à l'elfe dénudée.

"Tient, tu passeras moin aperçu, et puis à Dalaign, nous irons t'acheter des vêtement."

Victor adressa un large sourire à l'elfe, puis l'aida à monter sur le dos de l'autruche, il fit de même pour lui après...

"Allez Monsieur Je-Ne-Sais-Pas-Votre-Nom, on vous attend..."