Victor Hatake Coureur des champs
Nombre de messages : 59 Age : 32 Localisation : Au royaume d'Hadès, traversant le styx, oublié de tous. Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: A quoi bon rester... Lun 1 Oct - 0:16 | |
| A quoi bon vivre, si ce n'est pour être avec celle que l'on aime C'est dans la nuit noire, la lune éclatante d'un reflet mortel, qu'une ombre s'avance, tête baissé, regardant le sol, comme le condamné avant la potence. Dans les ténèbres ennivrant, deux larmes resplendissantes, ruissellent sur les joues du damné. Marchant encore, il ne s'arrête point, jetant, ici et là, son regard blessé et triste. Ses pensées vers une seule personne, son coeur, abandonné à une mort prochaine, finit de vivre ses derniers battements de déséspoir : ce soir, un homme allait mourir. La nuit était belle, la clartée de l'astre blanc se refletait sur l'herbe frémissant sous le doux vent qu'offrait cet horizon. Au loin, un hiboux, ou une chouette, sifflait la fin d'un destin. Le vent, soufflait, froid, et frais, entre les membres glacés de l'homme ici là. Ses cheveux, flottant, ses yeux, se plissant, les mains et les jambes treblant, l'ombre s'agenouilla à terre, implorant le ciel de lui venir en aide... ... Mais l'éclairc qui devait le frapper, tardait à venir, sortant son épée, regardant une fois encore son reflet, à travers la lame brisée de son épée, y voyant son coeur, autant déchiré par la peur. L'épée fut planté, dans le sol encore frais, d'un vent toujours plus strident et fort. Les mains vinrent à terre, la tête, recroquevillée, entre jabes et bras, à quatre patte, à même la terre, des larmes s'infiltrèrent à jamais dans le sol, reflettant au passage, l'âme meurtri de l'homme accroupit. Relevant son haut, admirant sa lame, il leva une dernière fois ses yeux au ciel, se saisit de l'épée, la porta à son abdomen, d'un geste puissant, il fut transpercé, implorant le pardon, et la délivrance. Au coup, le vent s'arrêta, les deux hiboux cessèrent leur chant, la plaine se figea, comme rendant hommage à un défunt. L'ombre, à présent séparé d'un trait en deux, un liquide, s'échappa de sa bouche, son souffle devint plus important, ses muscles faiblirent dangereusement. De tout son être, il s'écroula, encore le coeur palpitant, pour celle qu'il aimait tant.... La lune disparait, rend grace au soleil, les hiboux s'endorment, sans que personne ne leur demande, le vent s'estompe, et Victor s'endort, dans un sommeil sans limite, là où le Styx, l'emmène, jusqu'au royaume d'Hadès, dans une barque en détresse, qui conduit le corps dans un endroit, où, sans cesse, l'âme n'a repos que dans un seul geste...
Ainsi fini son histoire, oublié et haït de tous, oubliant qu'il était lui, detestant ce qu'il avait tant apprit, mais aimant sans cesse ce qu'il avait connu : son ange, sa princesse, sa sirène ou son altesse, sous le pseudonyme de Swanilda Swarovski, ou mieux connu de ses amies, sous le nom d'Anne'C, celle pour qui il avaot aimé la vie que son destin lui offrait...A quoi bon rester, ma place n'est plus ici, elle est oublié, elle est détestée par certain, convoitée par d'autre, mais dans chacun des cas, vous aurez mieux préféré jamais me connaître, de m'éviter, de m'éventrer, ou de me chasser. Ce message sera le dernier, si c'est cela que vous désirez. Mais sachez que jamais je n'eu de cesse de l'aimer, je ne sais toujours pas ce qui c'est passé, mais je m'en moque à présent, mon aimée m'a quitté, alors à quoi bon rester. J'aurai tellement voulu, mais le destin en décidé ainsi. Adieu à tous. Connu, de là, il y a quelques mois Chacun l'appréciait pour ce qu'il était Il avait enfin, parmis eux, trouver Celle qu'il aimerait plus que soit.
Les mois ont passé, son amour aussi Croyant au fond que c'était éternel Mais il s'est échappé de son aile Brisant un rêve pour certain incompris.
Dès lors, il vit dans le doute et la peur De l'amour qu'il croyait avoir compris Mais qui au final c'est joué de lui Brisant, anéantissant son bonheur
Ce soir il vous quitte dans la tristesse Celle qu'il éprouve au plus profond de lui Pour une fille, partit, à cause de lui Il rend son dernier souffle et son allégresse.
Partit, trahit, haït, et incomprit Mal jugé, et encore le coeur serré Mit en pièce, brulé, pour l'éternité Ce poème sera le dernier pour lui. | |
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