Arrivée de Victor et de Swanilda

Les deux amis arrivèrent enfin dans la ville. A leur passage, Swanilda remarqua tous les regardas pointés sur elle et l'étranger qui était avec elle. Elle les ignora. Comme à son habitude, il y avait énromément de monde, et, les hommes, nains, elfes et autres ne manquaient pas au randez-vous. Il était dur de se trouver un passage parmis cette grande foule. L'elfe comprenait que les habitants étaient au courant de cette histoire de mariage... Soudain, elle sentit un pincement au coeur lorsqu'elle vit alors le château devant elle, et, ces portes. Son destin se trouvait derrière et, aussi, le reste de sa vie.

"La fille du comte est là! Laissez-la entrer..."

Les portes du château s'ouvrirent aussitôt. Swanilda fit signe à Victor d'entrer. Elle descendit de son cheval, et commença à monter les marches. Puis, elle s'arrêta et se tourna vers Victor:

"Ne viens pas avec moi si tu le veux..."

Elle attendit tout de même sa réponse qui ne devait tarder...

Victor qui venait de descendre de son chameau, se dirigea vers l'elfe, il sorti un glaive, s'agenouillant, il pointa la lame vers son coeur, puis regarda la jeune fille perdu. Les gardes avaient mit la main sur leur gardes, mais se calmèrent lorsque la lame de l'homme se retourna contre lui.

"Je vous ai dit que je vous suivrai, jusqu'à ce que la mort me l'en empêche, je vous suivrai jusqu'à dans la salle du comte, votre père. Seule une lame pourrait m'en empêcher."

Il se releva, laissa tomber l'arme à terre, et regarda l'elfe dans les yeux, pris la tête de la femme dans ses mains :

"Regardez moi, séchez vos larmes, votre avenir se trouve en haut de ses marches, je sais que c'est dur, mais montrez à votre père que vous êtes grande, et forte à présent, prouvez lui que vous n'êtes plus une enfant... Ne faites pas... ne faites pas la même erreur que moi, je vous en prie,... Swanilda..."

Ce fut la première fois que Victor prononça le nom de l'elfe, passant sa main sur son visage, il prit l'elfe dans ses bras, elle avait du tellement avoir peur. Mais Victor avait été aveuglé par la colère, la peur, la tristesse d'autrefois, il ne voulais pas la jeune femme ne connaisse la même chose.
Il sentit le poul de l'elfe sur lui, son coeur battre à se rompre.

"Je suis avec vous, je serai jusqu'au bout avec vous...Je vous..."

Là, un garde fit signe de lacher prise, croyant que l'homme avait prit sa comtesse en hotage...

Swanilda pleurait, des larmes déferlaient, coulaient sur ses joues. Elle écouta avec beaucoup d'attention tout ce qu'il dit. Elle savait parfaitement qu'il avait raison... Elle devait faire ça, pour son père, sa mère et pour ... sa famille.Elle devait entendre la voix de la raison, et, non de la rebellion. Elle posa également ses mains sur son visage. Quand elle remarqua que les gardes l'arrêtaient, Swanilda leur fit signe de partir. Ils s'en allèrent à quelques mètres plus loin mais gardèrent tout de même un oeil sur lui. Elle descendit les quelques marches pour être à sa hauteur, malgrès qu'il soit plus grand qu'elle. Elle le regarda un long moment, posa ses mains sur son visage et l'embrasse sur la joue...

"Merci..."

Puis, elle fit descendre doucement ses mains et prit la main de Victor.

"Suivez-moi, nous allons y aller... Ensemble."

swanilda ressentait une force qu'elle n'avait pas avant. Elle monta les marches en sa compagnie. Elle ouvrit la grande porte et devant elle:son père... Elle trembla, et, lâcha la main de Victor. Le comte ne s'y attendait pas, il se leva de sa chaise et dit en ouvrant ses bras en signe d'accueil:

"Ma fille!Bienvenue... Une quête très courte que tu as faite... mais je vois que tu as ramené quelqu'un. Cependant, j'ai une meilleure surprise pour toi.Viens..."

Durant tout ce petit discours Swanilda n'avait pas bougé, elle avança alors lorsqu'il lui demanda et reprit rapidement ses esprits:

"Bonjour, père. Quelle est cette surprise?"

"Tu vas voir ma fille... Il n'est pas arrivé"

"Il?"

"Chérie, je t'ai trouvé l'homme qu'il nous fallait..."

"Que?Quoi?"

Le comte regarda Victor un moment et dit d'une voix basse:

"Tu nous as ramené un prince, là?Cette chose?"

Swanila sentait sa haine monter, mais se ravisa:

"C'est... un ami."

"Bien. garde! Emmenez cet homme dans une chambre..."

"Non père. Il reste avec moi" répondit-elle avec autorité.

"Bien."

Soudain, un gardechuchota à l'oreille du comte. Le comte à chaque mot rayonnait de plus en plus. Le garde repartit, et, l'immense porte s'ouvrit: un homme arriva, marcha d'un pas impérial. Il arriva devnat swanilda, se baissa et baisasa main.

"Heureux de vous rencontrer mlle Swarovski.."

La jeune elfe se tût, interloquée...

Victor avait suivit l'elfe depuis le bas des marches, quand celle-ci le lacha, il su qu'il devait la laisser faire. Le comte était là, devant lui, à quelques mètres, un personnage qu'il haissait, et qui, surtout, pouvait se faire tuer à n'importe quel moment, mais il détourna son regard, regardant le sol. Reprenant ses esprits, il calma ses pulsions, et regarda l'aristocrate dans les yeux.
A l'annonce du père de son amie, Victor changea de regard, tendit l'oreille.

*Bien sur, je savais que cela ne pouvait se passer correctement, c'est toujours comme ça avec eux, toujours ils croient faire ce qu'il y a à faire, alors que ne rien faire serait la meilleur chose à faire..."

Mais quand le vieil homme parla de lui comme un vulgaire objet qu'il fallait jeter, il fut rempli à nouveau de la haine qu'il ressentait pour eux. Serrant les dents, il ne fit geste de colère, heureusement, sinon il aurait été tout droit au cachot. Mais l'elfe lui avait laissé encore quelques minutes de répit.

C'est alors que le garde fit entrer un homme, grand, blong, portant son grade jusque dans sa démarche presque grotesque, comme un paon faisant sa cours. Vêtu d'une longue robe verte à motifs dorés, d'un didème ressemblant plus à un serre tête trop grand qui lui retomber sur les sourcils, stoppé par les oreilles longues et pointu. Il devait avoir la quarantaine. Si Victor avait deserré les dents, il n'aurait pas tardé à exploser de rire face à tant de ridiculité.

*Et bien, quel beau et digne prince, il a l'age d'être roi, et encore, quel panache. Un vrai seigneur. Tu parles.*

Bien que cette idée fit sourire Victor, il retrouva vite son désharroi pour la princesse. La regardant, il éprouva un sentiment de colère, mais de tristesse.

*Comment peux-t-on faire ordonner une telle union, c'est une honte.*

Victor ne supporter pas une telle vision, cela n'eu pour seul effet d'accentuer encore plus son horreur de ces aristocrates.

*Swanilda est vraiment la seule qui vaille la peine dans cette salle de dingue, la pauvre, mais je suis sur qu'elle saura quoi faire. J'ai confiance en toi Swanilda, j'ai confiance, prends ton courage à deux mains, mais en aucun cas, fait un geste que tu pourrais regretter...*

Victor ferma les yeux, étrangement, une sensation l'envahi, cette même force qu'autrefois, lorsqu'il était Capitaine. Une sensation qu'il connaissait bien.

*Impossible, j'ai entendu qu'ils étaient tous morts, non, je dois rêver. Je suis en délire complet, c'est cette scène qui me rappelle un souvenir.*

Tout de même Victor resta attentif à la scène.
Mais au même moment où il prit cette décision d'oublier la sensation d'autrefois. Quelqu'un s'exclama de l'autre bout de la salle du trône :

"Capitaine ! Capitaine Hatake !"

Tous les regards se tournèrent vers le garde qui se trouvait près du trône, celui qui venait de s'exprimer à haute voix. Ce-dernier accourut jusqu'au côté de celui qu'il appellait son Capitaine : Victor.

"- Sergent ? Sergent Arthur ? Mais je vous croyais...
- Mort,... oui, je l'ai bien cru un moment moi aussi, tout comme l'Etat Major. Messire Swarovski, excusez mon impolitesse, mais je vous présente le Capitaine Hatake, Mon Capitaine. Il mena il y a de là une douzaine d'année les plus grandes guerres que connu l'armée royale de Dragonis. Il a commencé soldat alors que j'étais déjà sergent, et en deux ans à pein, il fut promu jusqu'au grade de Capitaine, à la tête de la plus grande légion de Dragonis. Je vous jure que cet homme est dans mon coeur et dans mon esprit, le plus respectable de tous, quitte à me faire tuer, plus respectable que vous.
- S'il vous plait Sergent, vous avez oublié tout de même mon pire acte, je tiens à dire aussi, que j'ai abandonné mon armée il y a dix ans...
- Oui, bien sur mon seigneur, mais cela était purement justi...
- Non, Arthur, j'ai agis inconsciemment, menant, une semaine plus tard tout le corps de mon armée à la mort sans que je puis l'empêcher à cause de ma fuite.
Messire Swarovski, je vais vous expliquer cette nuit de Février.
- Capitaine, s'il vous plait...
- Merci Sergent, mais non merci, si je dois assumé mes actes, autant que cela se fasse dans l'honneur qu'est le mien. Une chose, êtes vous le seul à avoir survécu ?
- Non, nous sommes une demi-centaine, certe, cette nuit, l'armée fut écrasée, mais jamais aucun des survivants ne vous en a voulu, racontant à leur famille le héro que vous étiez pour nous...
- Merci, si je meurs, je mourrez au moins la conscience libéré, je n'aurai mené qu'une grande partie à la mort, mais cela dit, le reste est mort.
Donc, Mon seigneur, comme j'ai commencé, cela se passa une nuit de Février..."

Victor regarda l'elfe qu'il ne quitta plus du regard durant quelques secondes. Le comte s'en était belle et bien aperçut...

"- J'étais allongé dans mon lit, prêt à m'en dormir, quand ce sergent que vous voyez ici-même est venu me porter une lettre. Il y était écrit que ma soeur avait été tuée, comme mes parents deux ans auparavant, mais dans cette lettre, l'Etat Major avait dit que l'armée qu'il avait envoyé était arrivé trop tard. Ce qui est compréhensible vu que cela se passait à Lagnaba. Mais quand j'ai demandé au Sergent Arth...
- Oui, il m'a demandé si j'avais été mis au courant d'un quelconque envoie de légion : j'étais le responsable des déplacements, donc, je savais qui bougeait, et quand.
- C'est exactement ça Mon seigneur. Vous comprenez donc, que l'Etat Major a mentit sur ce fait. Et le lendemain matin, j'ai quitté le camp, le laissant à l'abandon. Une semaine plus tard, alors que nous devions rentrer, je ne faisais parti de la légion. Et ils se sont fait prendre dans une embuscade... La suite, vous venez de l'entendre il y a une minute. Je suis désolé, certains étaient humains, d'autres elfes, il y avait un mélange de toutes les races, mais tous étaient mes amis, et la plus grande partie sont mort, par ma faute. Certains elfes venaient de cette région, tout comme mon Sergent présent ici.
- Mais vous ne savez pas tout Mon Capitaine, l'armée n'allait pas à Dragonis pour rentrer, mais pour vous faire revenir, déclarant le monsonge de l'Etat Major, et du Gouvernement.
- Comment ça ?
- Quoi !
- Oui, vous avez bien compris. Donc, si Mon Capitaine se voit arrêté, je désire être avec lui, jusqu'à la fin. Comme je l'avais juré à mon enrolement."

Le comte ne savait plus où il en était. Certains autres gardes se joigna à Victor, le reconnaissant, aussi, comme Leur Capitaine d'autrefois...

"Qu'est-ce que cela veux donc dire Messire Swarovski, cela fait parti d'un plan pour me montrer que vous aimer le théatrre, et les pièces. Je suis navré, mais je n'aime guère ce genre de jeu. Et j'aime encore moins les surprise. Si vous m'excusez, j'ai d'autre occupation à m'occuper. Qu'on aille me préparer mes chevaux, nous rentrons..."

Le prétendant s'en retira, laissant le roi s'en dessus-dessous.

"Quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui se passe ? Je n'y comprend rien. S'il vous plait, allez rechercher le prince..."

Mais personne ne fit attention, chacun regardait l'impression spectacle que faisaient certains de leur compagnons d'armes...

Swanilda suivit toute la scène avec un grand intérêt. Cependant, elle remarqua que son père était furieux... Les gardes partirent récupérer le prétendant au trône, mais ilos revenèrent quelques secondes après bredouille:

"Veuillez nous excuser , monseigneur, il est déjà en route..."

Mr Swarovski ne dit mots. Il s'asseya, outré, sur son fauteuil, il reprit doucement ses esprits. Il regarda Swanilda et, il sentit la colère montait en lui, il se leva, la mine féroce. Il s'approcha de sa jeune fille, et leva sa main menaçante, et frappa le jeune elfe. Swanilda, la joue brûlante tomba à terre, si fragile, et si frêle qu'elle était.

"Te rends-tu compte? Je ne tolère pas que l'on se moque de moi de cette manière! Quelle honte! Notre honneur est sali! Par ta faute! Ta mère aurait honte de toi!"

Swanilda pleurait en silence. Elle ressentait cette douleur se répendre doucement dans tout son corps, elle était à terre. Elle leva tristement la tête et croisa le regard de Victor, l'implorant, le suppliant, elle le contemplait. Puis, elle se leva se tourna vers son père et cria:

"Je voulais te présenter cet homme, père. Tu m'avais demandé de chercher quelqu'un, eh bien, le voici, devant toi... Maman ne m'aurait jamais frappé, elle!"

"Oui, mais pour l'instant, ma fille, tu es sous mes ordres et tu..."

Le comte tomba à terre, épuisé. Il se faisait vieux, et, le fait de crier accentué sa faiblesse. Swanilda ne bougea pas, tellement secoué par ce qu'elle avait enduré. Le comte se releva et s'assit, péniblement sur son fauteuil.

"Bien. Je vois que ce jeune homme est, lui aussi, de haut rang... Mais, pour l'instant, j'ai besoin de repos... Pars dans ta chambre, fille, je t'appellerai plus tard pour avoir une discussion sérieuse avec toi. Va!Quand à ton ami... nous parlerons de son sort plus tard!"

La jeune fille n'attendit pas un seul instant, elle fit signe à Victor de la suivre, et, elle se dirigea hors de la salle. Elle attendit tranquillement son bien aimé dans sa chambre. Quand il arriva, elle était à la fenêtre et ruminait des paroles elfiques. Puis, elle se retourna vers Victor, la joue toujours douloureuse.

"Excusez-moi... Voulez-vous une autre chambre?"

Elle souhaitais parler d'autres choses tellement sa colère était forte. Elle regarda Victor un moment, puis, elle prit des fruits posait sur la table. Elle prit la main du capitaine, et posa le fruit.

"Mangez..."

Et, elle se tourna de nouveau du côté de la fenêtre. Elle pleura...

*Je ne veux pas qu'il me voit dans cette état.*

Victor avait voulu tellement s'interposer entre l'elfe et son père, mais le monde autour de lui l'en empêcha s'en le vouloir ravi de le voir. Il avait juste eu le temps de regarder le regard suppliant de son amour, et son signe de la suivre.
Une fois arrivé dans la chambre de la princesse, il la regarda, impuissant, il se dirigea vers elle, mais elle ne lui donna que quelques fruits qu'il ne voulait manger à cause du chagrin qu'elle éprouvait, le e partageant avec lui. Il reposa les fruits sur la table, et se dirigea vers l'elfe, prenant ses mains dans les siennes. Il pouvait entendre les pleurs sourds de celle-ci, sa respiration haletante et saccadée :

"- Tenez, j'ai pris cela en passant."

Victor lui tendit un mouchoir mouillé d'eau glacé.

"- Ca vous aidera à faire passer la douleur,... Je suis désolé, pour vous. C'est à cause de moi..."

Victor passa sa main sous les yeux de Swanilda, retirant les larmes, tourna la tête de l'elfe vers lui.

"- Pour la chambre, c'est comme vous voulez, si vous préférez que j'aille dans une autre chambre, j'irai, sinon, je peux très bien dormir sur le canapé à côté. Ca ne me dérange pas le moins du monde."

Victor déposa un baiser sur la joue de la princesse, la regardant, attendant sa réponse.

*Je vous aime mon petit ange*

Swanilda le regarda. Elle prit le mouchoir et le posa sur sa joue, quelques secondes. Ensuite, elle le serra dans sa main. Puis, elle lui dit:

"Ne vous inquiètez pas, j'ai connu pire... Et, ne dites pas que c'est votre faute. C'est faux. Vous m'avez aidé à surmonter la voix de mon père. Je n'aurais jamais osé lui parler de cette manière... Merci beaucoup, mon ange, euh... Excusez-moi, je voulais dire, Victor..."

Très génée, elle baissa les yeux et regarda le sol.

*Quelle sotte! Ca ne se dit pas, voyons, Swanilda.*

Elle regarda les mains de son amour et lui dit:

"C'est grâce à vous que je vis... que je respire et que... "

*J'aime!*

Elle se sentait rougir, mais, était fière d'avoir dit tout ce qu'elle pensait. La jeune elfe pensa alors à son père, et à tous ce qu'il pouvait penser de sa fille. Elle avait déshonoré sa famille, mais, elle aimait cet homme comme jamais elle n'avait aimé quelqu'un. Elle préférait se marrier avec lui, qu'avec ce pauvre prince, mal habillé!


Edit Guilaad : Jte laisse ce petit mot pour dire de rien =)

"Et que voulez-vous faire à présent ? Votre vie est loin d'être terminé, mais je crains qu'avec cet homme qui est votre père, elle ne s'achève ici, en même temps que la porte du chateau se refermera devant vous. J'ai bien vu à votre regard que vous n'aviez aucune idée de finir votre vie avec un homme comme ce prétendant. Je vous avez promis que si vous ne trouviez pas le bonheure ici, je vous aiderai à fuir, même au péril de ma vie. Êtes-vous encore pour, ou préférez-vous rester ici ?"

Victor la regarda en souriant. Il s'était rendu compte du mot qu'elle avait prononcé.

"Mais je serai votre ange si vous le voulez, je vous suivrai telle l'ombre sur son corps, vous savez, votre ange veillera sur vous, comme vous avez su veiller sur lui."

Victor regardait la belle elfe, dans la clareté de la lune, elle resplendissait, comme toujours.

"Si seulement... Swanilda, faut que je vous dise une chose,... Je ne suis pas une personne de haut-rang, même si je fus Capitaine, et cependant, si j'étais de Haut-rang, je vous aurez,..."

*Demandé en mariage. Mais elle, que pense-t-elle. Je ne puis.*

"Epargnez cette souffrance. Je suis désolé."

Victor abissa le regard, regardant le sol. Une larme coula le long de son visage.

Swanilda remarqua la larme qui coulait, elle posa sa main sur son menton et leva sa tête. Elle le regarda, et, déposa un baiser sur ses lèvres. Le baiser fût très rapide, mais très éloquant.

"Je souhaiterais m'envoler avec vous... Là où personne ne nous trouvera... Là où danse les cygnes et où chantent les phoenix. Je veux vous suivre jusqu'à la fin de ma vie. Je souhaiterais vivre avec vous loin de tous. Loin de la haine, de la méchanceté, de l'horreur et de la politique. Que mon père comprenne que je ne suis point un objet que l'on fait bouger comme bon lui semble. Je veux qu'il comprenne que je suis une femme et que je n'apprécia en aucun cas ce qu'il a voulu faire et ce qu'il m'a fait."

Elle le regarda et, comprit qu'elle avait tout dit et avoué ses sentiments en un baiser et un seul discours. Elle ne pouvait se retenir, depuis le temps où il était entrer dans sa chambre, elle n'attendait qu'une seule chose: l'embrasser, et partir. Elle se rendit compte qu'aimer était un sentiment compliqué et des fois, incompréhensible.

Victor savait ce que cela allait impliquer, mais il ne pouvait laisser Swanilda dans cette état. Elle était si mal ici, sous la tyrannie de son père. Il ne pouvait rien faire d'autre que respecter sa promesse.

"Si vous voulez quitter l'emprise de ce royaume, je suis avec vous, cependant, j'espère que vous avez en tête tout ce que cela implique, votre père vous recherchera, et suremen, pour vous tuer. Je vous protégerai, mais je ne suis pas immortel, je peux risquer de vous mener à une mort, en vous promettant la liberté. Je l'ai déjà fais une fois, je pourrai recommencer sans le vouloir encore une fois. Je ne puis refuser ce que vous me demandez, mais je vous préviens des dangers de ce que cela pourrait engendrer. Vous savez, princesse, je vous aime, il fallait que je vous le dise, vous me l'avez fait comprendre, à mon tour."

Victor posa la tête de l'elfe sur son épaule, la prit dans ses bras.

"Je ne veux pas que vous perdiez la vie, à cause moi, j'ai déjà fait couler trop de sang. Je ne voudrais pas que le votre soit versé également. Mais c'est que toute les personnes que j'ai connu, sont mortes.
Mais aujourd'hui, j'ai un sentiment, l'amour. De plus, un signe m'a fait renaitre, mon armée d'autre fois, certains sont encore vivant, preuve que je peux faire des chose partiellement bien. Mais pour vous, je me dépasserai, et ferais un chose, complétement idéale.
Si vous le voulez à présent, rejoingnons ce monde que vou décriviez il y a une minute. Vous avez parler de phoenix, un animal qui renait toujours de ses cendres, faisons que notre amour soit comme ces animaux..."

Victor s'aloigna, laissant la princesse décider, le choix, et la décision lui revenait totalement.

Swanilda regarda Victor un moment, et, elle prit sa cape posait sur la chaise. Mit sa sacoche en ceinture, et dit:

"En avant, prince..."

Puis, elle s'approcha de Victor et chuchota:

"Ne nous faisons pas voir, venez, suivez-moi, je connais ce château par coeur. Y compris tous les raccourcis..."

Elle sourit au capitaine. Elle prit sa main, et courut. Ils descendirent quelques marches, puis, elle tourna rapidement à droite dans une allée très étroite. Ils se retrouvèrent devant une statue représentant deux phoenix enlacés. Elle marmonna des intrigues en elfiques. Et, soudain, les deux phoenix commencèrent à bouger. Swanilda ressentit une chaleure:les statues étaient devenues de véritables animaux... Ils battèrent leurs ailes sans bruit. Swanilda le parla un moment en elfique, et, elle invita Victor à monter sur l'un d'eux. Elle monta également. Et, soudain, ils décolèrent du sol. Les oiseaux de feu démollirent le mur de pierre, et la lueur du jour aveugla la jeune elfe. Les deux amoureux s'enfuirent ainsi... Swanilda remarqua au loin, le regard furieux de son père pour elle...

"Aurevoir, père" Dit-elle en elfique.

Victor fut ravi de la décision de Swanilda, il la suivit ne sachant où ils allaient, mais peut importe, elle était avec lui, et elle connaissait, comme elle l'avait dit, le chateau par coeur...
C'est alors qu'ils s'arrêtèrent devant deux immense statues, chacune représentant un phenix, s'enlaçant, l'un contre l'autre, le bec vers le haut, vers le ciel, vers l'extérieur, là où est la liberté, et la paix. La terre avait beau être envahi de personne malsaine et être proche de la guerre, d'un drame, le ciel, lui, n'avait jamais été corrompu, et ne le serait jamais. Le ciel est le seul lieux où la paix demeurera à jamais.
Alors que Victor regardait les impressionnants oiseaux de feu, Swanilda prononça plusieurs paroles qu'il ne comprit, mais à l'instant même du dernier vers, les deux statues se mirent à bouger, les plumes retrouvèrent leur couleur d'origine, les yeux se mirent à rouler dans leur orbite, la langue si longtemps solide retrouvait sa souplesse, l'un d'eux émit même un cris, preuve qu'il était de retour parmis les vivants. L'elfe proposa à Victor de monter sur un des phenix. Le majestueux animal se dressa, le second suivit peu après, dépliant leurs ailes, poussant un long cris, le mur se fissura d'un cou puissant de la tête d'un des deux phenix.
S'envolant vers la liberté et loin de ce gouvernement, Victor remarqua la parole étrangère de la jeune elfe, bien u'il ne comprenait cette langue, il pouvait ressentir l'émotion qui s'en ressortait : un adieu, la fin d'un supplice, mais le début d'un autre.
La tête baissé, il plongea sa main dans l'une de ses poche, en sortant un médaillon qu'il ouvrit, dedans, une image, un souvenir, celle de lui, et de sa famille, au complet. Lui l'avait perdu contre son grès, l'elfe, de son plein grès. Deux destin semblables, mais différents.

"Et bien, où allons nous, princesse ?"

Victor qui venait de relever la tête, regarder le soleil se lever, un sourir au lèvres, un sentiment doux dans le coeur. Rangeant le médaillon, il regarda la jeune femme.
*Espérons que cela n'est pas encore un tour de cette vie qui est mienne, espérons que je ne l'ai pas tué en essayant de la sauver.*